vendredi 14 octobre 2022

Running campagnard, p1


(Où l'on voit que la course ne se fait pas qu'à pieds ;-))


          C'était une de ces journées où l'on ne regrettait pas de s'être levé de bonne heure. Le temps était splendide, avec un beau soleil mais sans cogner. Le peu de vent permettait d'assurer une fraîcheur bienvenue. Ni trop chaud et ni trop froid, la quasi perfection.
          Les conditions étaient donc idéales pour entamer ce magnifique samedi par une course à pied. Pourquoi si tôt ? Tout simplement parce que non seulement la température était idéal mais en plus le cadre s'y prêtait bien : campagne en plein éveil, odeurs naissantes et agréables, couleurs vives. Tout pour profiter et se faire plaisir.


          A l'occasion, j'étais vêtu d'un t-shirt de sport classique mais aussi d'un short plus court qu'à l'accoutumée. J'avais prévu un petit sac à dos avec bouteille d'eau, casquette et crème solaire au cas où. J'étais dehors, près de la porte du jardin, à m'étirer et attendre que tu me rejoignes. Chose que tu fis peu après avoir eu cette pensée.
          En te voyant t'approcher de moi, je pris le temps de te regarder un peu. Et j'avoue que ce que je vis ne fut pas pour me déplaire ni me décevoir. En plus d'un petit sac à dos, tu portais toi aussi un t-shirt blanc (mais apparemment avec soutien-gorge, à mon seul et grand mécontentement. Tu n'avais pas joué le jeu sur ce point la, même si je pouvais aussi le comprendre) et un legging bleu marine proche du corps.  Tout ceci s'annonçait ... intéressant !


          Apres t'être un peu étirée aussi, nous décidâmes de prendre la route. Le début se fit sur un pas trottinant, tranquillement, afin de chauffer la machine comme on dit. Du coup, à part quelques banalités, nous n'enchangeames pas grand mot. Une certaine timidité/pudeur ou, là aussi, le temps de démarrer la machine, difficile à dire. Peut être un peu des deux.
          Ainsi, les regards furent un peu fuyants, concentrés uniquement sur le chemin en semi-terre et semi gazon qui traversait cette campagne profonde si calme à cette heure matinale. Même les animaux devaient encore dormir ! Quelle idée ... Bonne ou mauvaise, cela allait prochainement se déterminer mais nous ne le savions pas encore à ce moment là.


          A un moment, je commençai à accélérer le rythme _ ou alors c'est toi qui ralentissais un peu ou, là encore, un peu des deux ! Toujours est-il que je me retrouvais seul à courir. Bizarrement, je sentais des regards sur moi (comme si j'avais un œil dans le dos). Je ne pus deviner si c'était réellement le cas et ce qui se passait dans ta tête. Mais j'osais espérer que si c'était le cas, c'était plutôt positif et plaisant pour toi.
          Ce fut à ton tour d'accélérer pour me rattraper, ou moi de ralentir ou un peu des deux ! Tu me passais même devant, comme pour me montrer qu'être derrière moi était de l'histoire ancienne. Ayant une idée derrière (et dans) la tête, je décidais ne pas faire l'effort de te rejoindre. En effet, dans notre situation de course à pieds, il ne pouvait pas y avoir un meilleur poste d'observation que celui dans lequel je me retrouvais dès lors. Ainsi, je pris mon temps : je commençais par te mater les jambes (meme si le mouvement empêchait de bien observer) pour remonter jusqu'au popotin. Il possédait des formes assez généreuses et larges mais ce n'était pas pour me déplaire, bien au contraire ! Et le voir se remuer devant moi était plutôt ... satisfaisant ;-) Mes yeux firent des allers-retours du bas vers le haut puis du haut vers le bas. Tout cela pour m'imprégner mentalement de tes formes. Je ne sais pas combien de temps cela dura mais ce fut comme si tout ralentissait. Ce n'est que le fait que tu décélères le rythme et te retrouve près de moi à nouveau qui me fit sortir de ma torpeur. J'avais d'ailleurs à peine remarqué cette opération et ce furent quelques paroles dont je me souviens à peine (du genre "ca va, tu tiens bien le rythme ?") qui stoppèrent véritablement mon vagabondage imaginaire. J'osais espérer que ce n'était qu'une brève interruption car mon imagination débordante n'était pas encore allé au bout de ses idées.



          Après environ 30 minutes de course et à l'approche d'un vaste champ encerclé d'un enclos en bois et entouré d'arbustes et quelques arbres bien verts, je proposais de faire une petite pause. Chose que tu acceptas volontiers. Nous fimes attention à s'étirer et s'hydrater. Là aussi, de petits regards furtifs s'échangèrent entre nous. Comme un round d'observation mais en essayant d'être discret. Il fallait avouer que ca ne l'était pas vraiment. Ce qui rajouta encore plus de gêne.
          Puis tu fis une proposition à laquelle je m'attendais plus ou moins mais qui me surpris malgré tout. Avec ta petite voix mielleuse, tu me dis :
          - "Et si on profitait du soleil un peu, tant qu'il ne tape pas trop, pour prendre des couleurs ?"
          Ce à quoi je répondis assez instantanément :
          - "Oui, pourquoi pas, bonne idée. Comme tu en as souvent hein ! ;-)"
          Tu te dirigeas donc dans ce champ, plus particulièrement vers un de seuls grands arbres dont l'ombre était suffisamment protectrice et le dessous confortable pour s'y allonger tout en pouvant profiter de la lumière du soleil. Je te suivis car l'endroit me parût le plus approprié pour cette excellente idée qui, de toute façon, m'avait aussi traversé l'esprit. Le fait que tu aies osé l'exprimer montra quand même que l'on était sur la même longueur d'onde et que tu te sentais probablement moins gênée.



          Tu semblais avoir tout prévu _ manigancé serait meme le terme exact _ et sortis une serviette de ton sac a dos, ainsi qu'un pot de crème solaire protection extrême. Ni vu ni connu tu étalas la serviette au sol et t'allongeas dessus au pied de cet immense arbre (un chêne massif, apparemment âgé de plus d'un siècle). Et le plus naturellement au monde tu me dis :
          - "Eh bien voilà, tu vas pouvoir me mettre de la crème comme tu le souhaitais ;-)"
          Est-ce que cela devrait me surprendre ... En fait non, car je connaissais ton côté chipie. Et là il s'exprimait à merveille. Je m’approchais donc de toi, déjà allongée sur le ventre, bras croisés sous ton visage. J'osais à peine agir mais tu semblais lire dans mes pensées et me dis :
          -" Vas y hein, tu peux relever mon t-shirt. Sinon tu vas avoir du mal à étaler la crème dans mon dos :-)".
          Tout en disant cela, je sentis ton sourire malicieux, même si je ne vis pas entièrement ton visage. Je m'exécuta donc et remonta le t-shirt, dévoilant un joli dos qui semblait doux et déjà coloré. Le t-shirt arriva quasiment jusqu'au cou et je découvris un soutien-gorge du style sportif, proche du corps, de couleur foncée. Je commençais à te verser de la creme puis l'étaler doucement et un peu timidement, du bas vers le haut. Te toucher confirma que tu avais la peau bien douce. Là aussi, tu me sortis un peu de mon imaginaire en ayant le chic pour me balancer :
          -"Tu peux désagrafer le soutien-gorge, ça sera plus facile pour étaler".
          Bizarrement, je sentis toujours ce sourire malicieux, je ne sais pas pourquoi :-) Toujours est-il que encore une fois je m'exécutais (pas trop dans mes habitudes ça, mais ça ne me déplaisait pas dans cette situation). Du coup, étaler la crème devint plus facile et la sensation du contact avec ton dos plus complète. Désormais, ce sont mes deux mains qui s’occupaient de ton corps, faisant des mouvements alternés entre légers et plus profonds. Je jetais un œil à la partie de ton visage que je pouvais voir et il me sembla que tu souris un peu (mais pas malicieusement cette fois, quoique ...). On aurait cru que tu prenais plaisir et serais même sur le point de t'endormir, toi qui n’étais pourtant pas très sieste !
          Cette fois-ci, c'est moi qui t’interrompis dans tes songes. Je te dis :
          -"Excuse moi mais il serait peut être préférable que tu ôtes tout le haut. Ça serait plus pratique pour mieux intégrer la crème et aussi te masser à l'occasion. Tu te souviens que tu voulais tester mon massage, non ?"
          Un peu dérangée par cette interruption, tu semblas cependant trouver l'idée appropriée puisque sans dire un mot, c'est toi qui t'exécutas ("hum, je préfère" me dis-je dans ma tête) : tu te redressas un peu et ôta ton t-shirt ainsi que le soutien-gorge et les deux atterrirent sur le sol près de la serviette. Puis tu te rallongeas dans la même position sans broncher. Ayant fait cela assez rapidement, je n'aperçus qu'à peine ton imposante poitrine. Dommage ...


           "Très bien, c'est (re)parti donc, où en étions nous ?" me dis-je, plongé dans mes pensées en tête à tête avec moi même, malgré ta charmante présence.
          Je repris mon "entreprise" de massage, ton dos complètement dénudé et libre d'accès pour mes mains. Désormais je pus remonter jusqu'à la nuque, sans interruption. Mes mains se baladèrent sur ce joli dos, l'une derrière l'autre, de gauche à droite, du haut vers le bas, puis en sens inverse. Parfois elles ralentissaient pour sentir les éventuelles tensions, parfois elles appuyèrent un peu plus dessus afin de les éliminer. Puis elles te frôlèrent du bout des doigts afin de te faire frissonner. Et cela semblait marcher car ton corps se secoua légèrement.
          Je descendis même jusqu'au commencement de ta croupe. Tu ne réagissais pas, sans doute déjà un peu endormie. Oserais-je ? ... Je me posais la question, j'hésitais. Peut-être qu'un signe de ta part m'aiderait. Ou alors c'est ton silence qui signifiait "vas-y" ... ou pas ! ... Que d'interprétations ! Dur dur ! Et pourtant, en regardant de près, je vis bien que tu étais cambrée et que cette chute de reins possédait des courbures envoûtantes et des formes généreuses. Tout ce que j'appréciais. La tentation était là. Le tout était de savoir si elle pouvait être franchie ou pas.
          Je tentais quand même un geste : je descendis légèrement ton legging. Ainsi se révèla le début de ton fessier. J'y passa légèrement mes doigts engraissés par la crème solaire (pas aussi idéal qu'une huile pour masser mais bon ...) ... Toujours pas de réaction de ta part. Bizarre. Etais-tu profondément endormie ? Difficile de le savoir. Je me dis qu'il fallait peut être s'en tenir là. Tout comme ne pas oser te demander de te retourner. Que de (mauvaises ?) pensées qui me traversèrent l'esprit. Je sentis que cela me perturbait, tout en m'excitant. Sacré dilemme !


          Soudain, tu sortis de ta torpeur. Cela me mit le doute quant à savoir si tu dormais vraiment profondément. D'autres questions vinrent se rajouter aux précédentes ... Un sentiment bizarre entre agréable et gênant.
          Tu te redressas, récupéras  ton soutien-gorge et ton t-shift et te rhabillas assez rapidement, tout en me laissant furtivement le temps de t'observer et en voir un peu plus. C'est ainsi que je découvris  _ mais toujours pas complètement _ tes seins généreux. Cela confirma malgré tout qu'ils étaient magnifiques.
          -" Merci beaucoup pour la crème et le massage, ce fut très agréable. Mais bon, il faut qu'on y retourne hein. Sinon la course à pieds ne sera pas assez efficace, tu ne penses pas ?"
          Cela eu le mérite d'être clair mais de casser un peu l'ambiance. Ceci dit, ce n’était pas complètement faux, même si ...
          Tu ramassas donc la serviette, la crème solaire et remis tout dans ton sac. A regrets, nous quittâmes ce lieu fort agréable et cet interlude plus ou moins planifié. Y reviendrait t-on, mystère ...
          Apres quelques étirements, histoire de réveiller ces corps un peu engourdis, nous reprîmes le chemin et la course à pied. Au petit trot pour commencer. Ensuite recommença le bal des changements de rythme _ pour continuer le petit jeu de l'observation ? _ et le retour au bercail.


          Restait à savoir si l’occasion de renouveler cette course à pied (et mains ?) se représenterait. Encore une idée à imaginer, voire planifier. Bizarrement, il y eu comme une petite voix dans ma tête qui me dit que cela n'en resterait pas là. A tort ou à raison, je ne sais pas ...