dimanche 7 avril 2013

Lectures privées


          Comme convenu, j'arrive à la bibliothèque où tu travailles. L'heure se fait avancée dans la journée. C'est l'horaire de fermeture de l'établissement. Les dernières personnes à traîner quittent les lieux, tandis que je m'engouffre à l'intérieur en précisant à l'accueil que je suis attendu (et donc que je peux prendre le sens inverse du public). Je prends l'ascenseur et me rends à l'étage où tu es censée te trouver.
          Pour te faire plaisir (et une surprise), j'ai enfilé un beau costume noir avec cravate dans les tons rouge satin, ainsi qu'un gilet de soie associé. Cela fait très (trop ?) classe pour l'endroit et le moment mais tant pis... "Après tout, rien n'est trop beau pour elle" me dis-je. Et puis ce n'est pas une galère de le porter, même si je n'ai pas souvent la possibilité de le faire. L'occasion fait le larron et la rareté donne de la valeur...


          Je me dirige au comptoir où tu te trouves, plongée apparemment dans des fiches. Tu ne me vois donc pas immédiatement arriver. La surprise n'en sera que plus belle.
          Je m'adosse au comptoir et enfin tu redresses la tête, ayant sans doute senti une présence. D'abord effrayée, tu te sens rassurée en découvrant qu'il s'agit de moi.
          -  "Oh mon Dieu, tu m'as fait peur, je ne t'ai même pas entendu arriver".
          - "Eh oui très chère, je vois que tu étais plongée dans le travail, au point d'oublier l'heure"
          - "Ou excuse moi, quelques trucs à finir. Mais c'est fait. Et il est l'heure ... Donc voilà, je suis à toi"
(Une phrase que j'adore, synonyme de dévotion, de ... possession !)
          - "Mais dis donc, tu t'es habillée sacrement classe !... Wouaaah, je suis impressionnée !!"
          - "Ah tu as (enfin) remarqué" (je place le mot "enfin" pour te taquiner)
          - "Oh... oui désolée, je suis confuse"
          - "Ne t'en fais pas, ce n'est pas grave, je comprends. Et puis je pensais que ça te ferait plaisir, apparemment c'est le cas"
          - "Oh oui, pas de doute là dessus !... Merci, je suis d'autant plus gênée de ne pas l'avoir remarqué".
          - "Pas grave je te dis, tu l'as vu. Et puis l'important est que cela te plaise".
(Cela peut paraître un brin flatteur mais je suis ainsi, sincère et disant ce que je pense/ressens).
          - "Eh bien... j'apprécie beaucoup... Encore merci" (et cela semble même te gêner, on dirait presque que... tu rougis !... Un plaisir des yeux pour moi).
          - "Mais dis-moi, si on passait à ce pour quoi tu es venu ?" dit-elle, comme pour à la fois changer de conversation et en revenir à nos moutons.
          - "Evidemment, cela va de soi. Et c'est avec grand plaisir".


          C'est ainsi que nous commençons à arpenter les couloirs de la bibliothèque, parmi ces innombrables livres, rangés dans des étagères hautes et soigneusement classifiés. Par moment, on se croirait dans les sous-sol top secrets du FBI ! Cette sensation est d'autant plus accentuée par le fait qu'il n y a personne d'autre que nous deux, qu'il se fait tard et que par conséquent la lumière se fait discrète.
          Pendant que nous longeons une allée, je m'extasie devant la variété de tous ces livres ; encyclopédies, romans, essais... Le choix ne manque pas. Leur magie est de pouvoir décrire avec des mots des mondes imaginaires ou réels. Ce qui est fort, c'est que les mêmes mots ne raisonnent pas de la même manière selon chacun ; notre imagination peut nous amener (loin) dans des univers qui peuvent ne pas se ressembler.
          Tu es devant moi et, sachant où aller, tu me conduis parmi les rayons classifiés jusqu'à la catégorie "Arts". Là, à l'aide d'une échasse en bois de style ancien (comme on aime en voir dans les films), tu grimpes assez haut pour récupérer une oeuvre que tu sembles avoir déjà repéré. Cette action me permet enfin de t'observer un peu plus en détails : tu portes une jolie robe de couleur turquoise, arrivant au niveau des genoux, avec une ceinture à la taille. Ce qui a pour avantage (pour moi en tout cas) de révéler un peu tes courbes fort ravissantes au demeurant. En gravissant les marches, je peux noter qu'aux pieds tu portes des talons noirs élégants et hauts perchés mais pas trop. Et tes jambes sont vêtues de ce qui semble être des bas noirs à texture attirante rien qu'au regard. Ta montée se révèle gracieuse, même pour un acte qui parait aussi banal que chercher un livre dans une étagère ! Peut être que j'exagère le trait, un peu charmé que je suis. Mais sur le moment, c'est ainsi que tu m'apparais. Ta redescente (et la mienne sur Terre !) arrive rapidement et d'une claque qui me sort de mes songes, tu me lances "Voilà donc un livre qui regroupe plein d'images de tableaux comme on les apprécie. Tu verras qu'il est magnifique. Admirer les tableaux en vrai serait évidemment plus appréciable mais cela donne déjà une bonne idée". Je capte ce que tu dis, mais je suis encore un peu songeur. J'essaye donc de me reconcentrer ;
          - "Ah oui, en effet. En plus il est énorme ce livre, il doit en contenir des richesses"
          - "Oh que oui, des images de pratiquement tous les tableaux dont on a parlé. C'est ça qui est bien avec ce livre je trouve ; y a quasiment tout en un ! J'étais donc ravie de le dénicher"
          - "Tu m'étonnes" ("tout autant que moi de t'avoir déniché" me dis-je en douce et de manière qui pourrait paraître un peu... vicieux ! Bien qu'un peu étonné, j'avoue prendre plaisir en ma réaction intérieure. Sans doute mon côté face de la pièce...).
          Pour mieux me faire apprécier les images dans une situation plus confortable, tu te retournes vers l'étagère et le cales le livre en position grande ouverte contre une des rangées. Désormais, tu me tournes un peu le dos, légèrement de profil. J'en profite pour me rapprocher et me positionner juste un peu derrière toi. J'ai ainsi une vue imparable sur ta nuque. Elle semble être délicate et faire des appels de toute sorte ! (où est ce mon imagination qui me fait dire cela, je me le demande ! Que de voix provocantes et tentatrices en moi ! C'est le petit diable qui commence à se battre contre la raison). Tes cheveux soyeux la recouvrent un peu mais permettent quand même de l'apercevoir. Tu pourrais presque y sentir mon souffle. Mais ce n'est pas le cas... du moins pas encore.


          Tu tournes donc les pages et me montres une par une les images des tableaux que l'on avait repéré. Tu m'en fais découvrir d'autres que je ne connaissais pas. J'aime ta façon de t'extasier devant ces oeuvres qui, il faut le reconnaître, sont sublimes. Que de couleurs, de contrastes ! Quel sens du détail !
          A propos de détail, je ne peux m'empêcher de t'observer de cette manière. Ainsi, même tes petits mouvements de tête et d'épaules agités sont délicats. Ton corps entier est très expressif, pourtant tu es quasi immobile devant cette immense pile de livres ! Je place ma main sur l'étagère, manquant de peu de te toucher les cheveux. Elle se pose pas loin de ton bras maintenant le livre contre la rangée, prête à te frôler. Mais restons concentré ... le livre voyons, c'est sur le livre que mon attention doit se porter !
          Il est difficile malgré tout de ne pas lancer régulièrement et discrètement un regard sur toi. Et voilà que d'autres sensations commencent à s'emparer de moi. Ton parfum envahit petit à petit mes narines. Un parfum doux, pas agressif pour un sou ni trop présent. Une discrétion présente qui te caractérise. C'est tout toi ça ! Tu es tellement passionnée, emportée dans ce que tu fais que tu ne remarques pas mon manège (qui commence à me faire tourner la tête). Arriverais-je à me retenir ou...
          Je ressens comme un coup de chaud, je dénoue un peu mon noeud de cravate (il fait un peu chaud d'un coup sous ce costume). Par dessus ton épaule, je continue d'observer le livre que tu feuillettes comme une gamine découvrant un trésor. Ton attitude me fait sourire. Le fait que tu aies l'air toute joyeuse est enchanteur.  Tu es même presque excitée en étant statique ! Tu as des ressources assez insoupçonnées et cela me ravit.
          Je pourrai presque poser mon menton sur ton épaule. Une force contradictoire m'en empêche. Est-ce parce que la raison me dit que ce pourrait être déplacé ? Comment le prendrais tu ? Pas mal de questions, d'hésitations me traversent. A cause de (ou grâce à) toi, ce ne sont malgré tout pas les envies qui manquent.


          Ta tête se retourne vers moi comme pour observer ma réaction face à ce défile de chef-d'oeuvres. Ne t'attendant visiblement pas à ce que je sois si proche, tu ne réagis pas immédiatement. Mais ensuite je lis une expression de surprise dans tes yeux. Je te sens un peu hésitante dans tes dires. Comme si tu parlais mais qu'une voix intérieure te disait en même temps "tiens, je rêve ou il s'est bien rapproché de moi". Ce bref moment me permet d'observer ton visage ; tes yeux pétillent, tes lèvres sont brillantes. Tout l'ensemble dégage une sensualité, une certaine innocence qui contrastent avec les idées un peu tordues qui me traversent actuellement. Une sensation étrange... Comme s'il y avait une certaine envie de "souiller" l'innocence que tu dégages. Pourtant, je suis dans la retenue. Mais pour combien de temps...
          Apparemment pas trop longtemps. Car au moment où tu remontes sur l'échasse pour remettre le livre à sa place, la vision de tes jambes habillées élégamment de ces bas crée un déclic en moi. Et lorsque tu redescends, je place mes mains sur elles. Ce qui a pour effet immédiat de t'arrêter, sans doute par surprise (et aussi par peur de tomber). Mes mains montent et descendent le long de tes jambes, le contact de la matière accentuant en moi les envies nées depuis un moment. De ton côté, tu ne bouges pas. Ne voyant pas ton visage, je ne sais pas si c'est par peur ou au contraire par plaisir. En tout cas tu te laisses faire. Encouragé par cette absence de protestation, mes doigts remontent jusqu'à la frontière entre le haut du bas et ta chair. Le contact est tout aussi agréable sur le tissu que sur ta peau. Et lorsque mes doigts t'effleurent, je sens un frisson te parcourir. Cela m'encourage encore plus à continuer.  Je soulève donc un peu ta robe pour découvrir ce que tu caches dessous ; quel joli spectacle de voir un tanga noir en dentelle aussi élégant que le reste de tes vêtements Tu as vraiment du goût et un style qui me plaît ! Même si je le savais depuis que je te connais, cela se confirme. Mes mains ne peuvent résister à une telle tentation, elles vont donc caresser tes fesses là aussi à travers le tissu dans un premier temps. Je sens que tu en as la chair de poule, on dirait que tu n'attendais que cela. Pourtant tu ne dis rien, tu me laisses faire. Je continue donc mon exploration en passant les doigts d'une main sous le tanga. Et là j'entends enfin un son _ certes étouffé _ sortir de ta bouche. Il semblerait que j'ai fait mouche. Il faut dire que je ne suis pas insensible à ces fesses que je sens frissonnante et chaudes à la fois.
          Ayant placé mes mains sur tes hanches, je te dirige de manière à ce que tu descendes les dernières marches qui nous séparent. Tu ne dis toujours rien, tu n'as même pas tourné la tête, tu te laisses entièrement guider. Ce côté un peu soumis n'est pas pour me déplaire, bien au contraire c'est même très excitant ! Une fois arrivée à mon niveau  _ prévoyant que je suis _ je sors un foulard de ma poche et te le place devant tes yeux pour l'attacher. Ainsi, tous tes sens autres que la vision seront sollicités... Mes mains se replacent sur tes hanches puis descendent sur tes fesses. Je soulève ta robe, laissant paraître ta croupe à l'air. D'un mouvement, je t'oblige à te cambrer, de manière à ce que tes fesses soient encore plus tendues vers moi. De ton côté, tu appuies bien les mains sur l'étagère, afin de rester en équilibre.Cela me met dans de sacrés états ! Je sens ma verge prendre plus de place dans mon boxer. Ca y est, nous sommes dans le vif du sujet et ma patience n'a pas pu résister très longtemps. Il faut admettre que tu l'as un peu provoqué !
          La chaleur se fait de plus en plus présente et l'atmosphère pesante. Cela m'incite à desserer le noeud de ma cravate et déboutonner le haut de ma chemise. Je vais même jusqu'à ôter entièrement ma cravate. Elle deviendra désormais un accessoire, un élément de jeu. Je commence par te "fouetter" les fesses avec. La matière soyeuse de la cravate ne te fait pas mal. Mais cela chatouille et tu sens le contact de la soie avec ta peau, d'autant plus que tes yeux sont bandés. Tu es donc attentive à tout le reste. Tu sens encore plus la cravate lorsque je la fais glisser lentement le long de cette chute de reins qui me provoque. Dés lors, tu remues du popotin et cela ne fait qu'aiguiser mon excitation. Je continue donc de jouer avec mon accessoire et ton corps, en les laissant au contact l'un de l'autre. Je titille même ton entre-jambes avec le bout pointu . Et malgré la présence du tanga sur tes fesses, tu sens bien les chatouilles que cela provoque. Tu en redresses encore plus ta croupe, et ma verge dans le pantalon par la même occasion.


          Je décide de passer au niveau supérieur ; ma cravate va désormais servir de lien. Après t'avoir redressé et plaqué contre l'étagère, je la noue autour de tes poignets que j'ai ramené dans ton dos d'un geste un peu plus brusque. Je sens que cette action a créé aussi une excitation plus grande en toi. N'ayant pas d'autre choix et ne voyant rien, tu te laisses diriger par moi et tes autres sens en pleine ébullition ! On dirait que je lis dans tes pensées et que tu t'attendais à tout cela. Tu me l'aurais même demandé si tu étais moins timide et plus audacieuse. Mais le fait que tu te laisser diriger est une sacrée audace en soi ! Cela m'excite encore davantage ! Mais jusqu'où donc l'excitation nous mènera ...
          En tout cas, je suis en totale écoute de mes désirs et les concrétise. T'attacher, te voir les yeux bandés et à ma merci est tellement bon ! Ma bouche se rapproche de ta nuque et l'effleure du bout des lèvres. Tu arrives à ressentir ce geste qui n'a pas pourtant pas engendré de contact. Comme quoi j'ai bien fait de te recouvrir les yeux. Une de mes mains prend ta tête et la penche en arrière. Un soupir s'échappe de ta bouche que je recouvre immédiatement de mes lèvres ! Le baiser, aussi surprenant qu'il soit, se fait rapidement gourmand. Nos deux bouches s'unissent, d'abord du bout des lèvres puis entremêlées. Pendant que notre baiser s'enflamme, mon autre main ne manque pas de caresser tes fesses et de se glisser sous le tanga. Mon bassin s'approche du mien et s'y frotte. Tu peux ainsi sentir mon sexe en érection, malgré les couches de vêtements séparant nos corps. En t'embrassant, je sens en toi l'excitation que ce rapprochement engendre. Tes mains, même liées, essayent de me toucher. Mais je ne t'y autorise pas pour le moment.
          Plaquée que tu es contre moi, je peux laisser mes mains glisser sur ta robe pour te caresser le haut du corps. Le mouvement de mes doigts sur toi fait que tu te frottes encore plus, notamment au niveau du bas de ton dos. Forcément, cela ne me laisse pas insensible, bien au contraire. Et tu en es consciente depuis quelques minutes, tu en joues, coquine comme tu es ! Mes mains se fixent sur ta poitrine, que tu ne manques pas d'enfler pour bien les mettre en avant. Décidément, tu réagis au quart de tour et sais y faire en matière d'allumage ! Je brise le silence qui a duré un bon moment en te susurrant à l'oreille "Hum, tu es bien coquine et excitée dis moi, tu aimes ce qui t'arrive ?". Tu hoches la tête en signe d'acquiescement, comme pour ne pas interrompre l'intensité de tes sensations avec des mots. Je continue donc d'allumer la mèche (bien entamée ceci dit) en te glissant ce "Je continue alors, tu en redemandes ma charmante docile ?". Ta tête indique un oui encore plus ardent !
          Sans que tu y sois préparée, je te replaque contre la bibliothèque et t'oblige à bien te cambrer à nouveau. Tes fesses me sont ainsi exposées et soumises. Je descends le tanga jusqu'à tes chevilles. Pendant ce temps, ma bouche n'est pas loin d'entrer en contact tour à tour avec cette croupe puis tes jambes. Te voila donc cul nu ! Mes mains caressent tes fesses dans un premier temps, pour mieux ensuite les claquer. Ce geste te surprend et te fait sursauter. Un cri étouffé s'échappe de tes lèvres. A nouveau, ma main s'abat sur ce joli derrière. Rien qu'en deux fois, une rougeur apparaît. Tu as la peau qui marque facilement. Ce que j'apprécie particulièrement, c'est à la fois la petite douleur et le plaisir que tu sembles éprouver dans cette "sanction". Je renouvelle donc l'opération, ne manquant pas d'être à l'écoute de tes réactions, qui m'excitent toujours autant. 
          Après quelques claques sur ta croupe qui se révèlent plaisantes pour nous deux, tu brises le silence des mots en me lançant "Il y a une remise au fond. Tu vois la porte à ta droite ?". Freiné dans mon élan, je vérifie tes dires. En effet, malgré la luminosité discrète de l'endroit, j'aperçois une porte fermée au bout du couloir entouré des rangées de bibliothèques remplies de livres. Je te confirme donc que "Oui je vois". Ce à quoi tu répliques par "Eh bien si on y allait, on sera plus tranquille et bien installé, il y a une table aussi". Ma décision ne se fait pas trop attendre. Je me relève et te prends dans mes bras. Dévêtue et attachée que tu es, je prévois que tu n'auras pas l'aisance nécessaire pour marcher jusque là bas. Et puis c'est plus sensuel ainsi.


          Me voilà donc avec toi dans mes bras, le tanga accroché à tes pieds, bloqué par les talons qui les ornent. Tu ne me vois pas mais tu te sens emportée (c'est le cas de le dire). Mes mains étant prises, j'ai la chance que la porte de la remise soit entrouverte. Je la pousse avec un pied et pénètre donc dans la pièce. L'endroit est exigu avec une légère odeur d'humidité, ne présentant pas vraiment d'aération (pas de fenêtre, ni de VMC). C'est vraiment une remise, avec quelques étagères contenant des documents, des livres. Et sur le côté, collée au mur droit, une table, comme tu me l'as indiqué. C'est là que je te pose, face à moi. J'enroule tes jambes autour de ma taille et t'allonge. Je peux ainsi plonger dans ton cou pour y délivrer lentement et sensuellement une pluie de bisous. Mon sexe en érection est en contact avec ton entre-jambes, ce que tu ne manques pas de sentir et me donne la forte impression de t'exciter encore plus. Les mains liées dans le dos, tu es à ma merci. L'idée semble plus que te plaire. C'est même du concret !
          Pendant que ma bouche est au contact de cette délicieuse peau de ton cou, mes mains ne sont pas en reste, traînant sur tes jambes pour en arriver à l'entre-jambes. Là, délicatement, mes doigts te titillent et ta réaction se fait sans tarder. Tu es quasiment au summum de l'excitaiton et très réceptive. Au moindre effleurement, tes sensations sont en éveil. Ce qui est évidemment décuplé par le fait que ta vue soit obstruée. Mais bien que privé de visuel, lors de nos mouvements, le doux foulard frotte tout en caresses le haut de ton visage et te rend ce moment encore plus agréable.
          Vu ta sensibilité, j'y vais doucement mais sûrement. Tout d'abord, mes doigts caressent ton abricot soyeux. Puis mon majeur le pénètre. A peine aies-je commencé à franchir "la porte d'entrée" que je t'entends déjà gémir de plaisir. Cela m'encourage à continuer. Le contact de mes doigts tour à tour avec ton entre-jambes, tes jambes et la matière de tes bas est si agréable, je m'y attarde sur chaque parcelle de ton corps sans compter. Petit à petit, mon majeur et mon index pénètrent ton "intimité" qui devient de plus en plus humide. Explorer ton intérieur se révèle intense car j'entends des gémissements de plus en plus fort s'échapper de ta bouche. Au même rythme accélérant, mes baisers recouvrent ton cou, puis tes joues et ta bouche. Nos langues se lient, se mélangent goulûment. Les soupirs de plaisirs se font étouffés mais plus forts.
          Brusquement, je coupe cet élan, me redresse avec toi et dénoue tes jambes d'autour de moi. Je te détache les mains, te prends par les épaules pour te forcer à t'agenouiller. Encore une position de "soumise" fort agréable à mes yeux... et pas que(ue) ! Se sentant compressée, ma verge ne demande qu'à sortir. Pour répondre à cette "requête", je mets tes mains sur mon pantalon et te force à le déboutonner. Tu t'exécutes sans brancher. Tu sais où je veux en venir et tu es sur la même longueur d'onde de désir. Enfin tu vas découvrir ma verge qui se retient confinée dans mes vêtements depuis un moment. Enfin tu vas sentir le désir qu'elle éprouve et partager le tien avec.
          Sans plus attendre, tu as l'air prête à "exploser". Car bien que prenant ma verge délicatement entre tes mains dans un premier temps _ probablement pour faire connaissance et prendre tes repères _ tu ne tergiverses pas longtemps pour la prendre en bouche. L'humectant d'abord du bout des lèvres, tu commences le mouvement de va et viens plus profondément, comme si tu n'avais attendu que cette dégustation. Un peu surpris par tant de gourmandise, je ne peux qu'apprécier et profiter. Un grognement de satisfaction s'échappe de ma bouche, me faisant basculer la tête en arrière en fermant les yeux. Je me mets dans la même situation que toi ; vue en mode "off", afin de ressentir cela avec tous les autres sens. Qu'il est bon de sentir tes lèvres, ta bouche, ta langue sur mon gland. Qu'il est agréable de te tenir la tête en même temps, tes cheveux au bout de mes doigts et le rythme imposé en alternance entre toi et moi. Qu'il est bon de t'entendre prendre plaisir, malgré les sons étouffés. Qu'il est bon de te sentir soumise et ravie à la fois.
          Ma queue est dans ta bouche et même ta gorge. Tu sembles te régaler, moi aussi. Les soupirs de satisfaction s'intensifient. Mais là encore je n'ai pas envie de jouir dans ta bouche. Je réserve le bouquet final à une autre position. En attendant, je sens tes lèvres humides sur mon gland, ma verge. Les vas et viens dans ta bouche si coquine sont fluides.

          Je sens que la jouissance n'est pas loin. Donc je l'interromps en te stoppant dans ton élan gourmand. Tu sembles surprise dans un premier temps, ne sachant pas à quoi t'attendre sur l'instant. Je te redresse, te retourne et te plaque un peu sauvagement face contre la table. Ta croupe m'est ainsi exposée et cela renforce encore une fois mon excitation. Je me penche à ton oreille et te susurre des mots cochons. Cela aussi a le don de t'exciter encore plus. Mon sexe est en contact avec tes fesses.  Je m'y frotte, mon sexe bien dur et chaud est vraiment prêt à exploser. Je te croise les bras dans le dos et les maintiens d'une main. Délicatement, je pénètre tour à tour ton "jardin interdit" puis ton orifice arrière. Je t'entends gémir, surtout lorsque je te pénètre par derrière. J'alterne doucement un certain temps, avant de m'attarder dans tes fesses. Le contact est chaud, serré. Les frottements n'en sont que plus sensationnels. Les vas et viens s'intensifient, tout comme tes soupirs. Ceux-ci se transforment même en cris petit à petit. Du coup, ma cravate va désormais servir de bâillon. L'idée de t'entendre crier de manière étouffée m'excite encore plus, donc je m'empresse de te redresser la tête et te nouer la cravate autour de la bouche. L'effet ne se fait pas attendre, cela a l'air de t'exciter fortement aussi.
Je continue à te prendre par derrière, la jouissance est  très proche. Je me retiens donc un peu afin de faire durer le plaisir. Mais t'entendre gémir de plus en plus fort me donne du fill à retordre ! Je lâche tes bras que tu gardes cependant croisés dans le dos. Décidément tu sais ce que tu as à faire ;-) J'en profite pour bien te saisir par les hanches. Quelques fessées agrémentent la pénétration, ce qui entraîne un pic de gémissement à chaque contact de ma main avec ton arrière-train. Cela me fait te dire un "Hummm, tu aimes ça hein ma coquine soumise !", approuvé par un "oh oui" étouffé que je saisis quand même malgré le bâillon ! Tu es étonnamment désirable d'envie et de soumission, j'avoue que je ne m'attendais pas à autant. Je m'évertue donc à te pilonner de plus en plus sauvagement et intensément.  Cela t'oblige à t'accrocher avec tes mains aux bords de la table. Tes cris ne s'en font que plus hauts en décibels, heureusement étouffés par la cravate servant de bâillon !
          Ca y est, je sens que ma jouissance est à son summum. La tienne semble assez calquée sur la mienne. Je lâche un profond "aaah", me retire de tes fesses et éjacule pleinement dessus ! Un cri toujours étouffé s'échappe de ta bouche. Quelle apothéose ! Je m'écroule sur toi, enlève ton bâillon et t'entends enfin t'exprimer de vive voix. Nous sommes à bout de souffle tous les deux. Mais pleinement satisfaits. Dans cette position pas forcément hyper confortable, nous tâchons de récupérer. Cela ne m'empêche pas de te couvrir la nuque et le dos de bisous de temps en temps.


          En tout cas, tous ces livres auront été témoin d'une sacrée scène intime ! S'ils pouvaient eux même retranscrire ce qui s'est passé, il y en aurait des chapitres sulfureux supplémentaires dans leurs pages ! Doit-on se réjouir que cela n'arrive pas, difficile à dire. Car ce moment privé fut quand même un magnifique privilège. Et l'immortaliser ne serait pas déplaisant, loin de là...
          Pour autant, cette séance de lecture particulière restera donc comme un secret gardé par nous deux, donnant envie d'en partager d'autres...