lundi 11 juin 2012

La plume


          Allongée sur le ventre, tu es sur le lit en train de rêvasser. Tes jambes sont surélevées et croisées. La pièce est éclairée par une lampe de chevet à intensité discrète, dans les tons rouges mais suffisante pour qu'on puisse éventuellement lire-écrire. De l'encens parfume le lieu d'une douce odeur fruitée de printemps. Et une musique douce (type "chilled out") ajoute à l'ensemble une sonorité agréable et pas imposante. Voilà ce qu'il m'est permis d'apercevoir au palier de la chambre avec la porte entrouverte... Cela me donne une idée.

          C'est donc cet instant que je choisis pour m'approcher discrètement de toi. Avec à la main... une plume (PS : ne me demandez pas où je l'ai déniché, cela n'a pas d'importance. Mais ne cassons pas l'ambiance de l'histoire qui vient à peine de commencer...) ! Je m'installe au pied du lit. Tu as gardé la même position, ne t'étant aperçu de rien. Tes songes ont l'air profond. Quelquepart, cela m'arrange. Tout doucement, j'approche la plume du dessous de tes pieds et les effleure avec. Sans réaction dans un bref premier temps, cela fait ensuite son effet et tes orteils bougent, suivi d'un petit sursaut de ta part. Tu te retournes, toute étonnée. Me voyant auprès du lit, tu t'exclames :
– "Mais...que fais tu là ? Et... comment es tu rentré ?!".
Je sens que la surprise t'a un peu effrayé! Tu n'as cependant pas l'air horrifiée, voire plutôt rassurée de me voir. Pour ne pas en rajouter, je te réponds :
– "Eh bien, la porte était ouverte ma chère".
Un peu étonnée, tu répliques par :
– "... Certes, mais quelle idée de rentrer sans prévenir ! Tu m'as fait peur !".
Et là, je te balance :
– "Désolé, je ne voulais pas t'effrayer, mais plutôt te faire une agréable surprise".
Un peu dubitative, tu me dis :
– "... Quand même, il y a des surprises un peu plus... agréables".
Suite à cela, j'achève la partie orale (si je puis dire) de mon idée "diabolique" :
– "Oh mais ne t'en fais pas, ce n'est pas fini. La surprise ne va évidemment pas s'arrêter à cette frayeur. Remets toi donc dans la position où tu étais et laisse moi faire".
Perplexe pendant un instant, tu sembles cependant accepter de jouer le jeu. La curiosité sans doute. Cette façon d'avoir commencé à te surprendre et le fait que je vienne te dire que ce n'était qu'un début t'intrigue, je le sens. Et c'est ce qui me plaît encore plus et me conforte dans la "diabolicité" (dans le bon sens du terme) de mon idée.


  Après t'avoir laissé reprendre ta position initiale, je m'attelle à ma tâche (qui est presque une mission, une aventure... Toi tu ne le sais pas mais moi si, même si je vais aussi découvrir des choses sans doute insoupçonnées). La plume reprend donc son parcours débuté de manière un peu surprenante (pour toi surtout). Elle effleure à nouveau tes pieds, commençant par les doigts pour venir vers le talon. Cette fois, tu sembles moins surprise, même si cela te chatouille un peu et te fait légèrement bouger les orteils. Après que tes pieds aient cessé de gesticuler, la plume repart ; du talon, direction la cheville, puis le mollet, parcouru par un geste souple et glissant. Arrivé au niveau du genou, tu laisses tes jambes très légèrement redescendre vers le lit, laissant le creux du genou à découvert. La plume profite bien sûr de cette faille pour s'y engouffrer, elle n'en attendait pas tant ! Immédiatement, ta réaction indique que c'est une zone érogène ; tu gigotes, je sens même des frissons te parcourir. C'est un encouragement à la continuation ! Alors allons y gaiement.
  Mon alliée la plume, dirigée par une main décidée, prend la direction de la cuisse, la remontant doucement mais sûrement, s'arrêtant au début de ta jupe arrivant un peu plus haut que la mi-cuisse. Là, l'hésitation se fait sentir ; plonger sous la jupe ou continuer par dessus ce tissu agréable à l'oeil et au toucher mais pas autant que ta peau. L'effet ne sera évidemment pas le même. J'attends un peu de voir si tu réagis, en quête d'une indication de ta part qui pourrait m'orienter...Après quelques secondes de suspense intenable, j'ose ; la plume glisse donc sous la jupe, remontant tel un sous-marin vers tes fesses. Bien qu'elles soient recouvertes d'une culotte rose avec dentelles blanches fort sympathique, le contact avec la peau peut plus facilement se faire vu la légèreté du tissu qui ne recouvre pas toute la surface de cette délicieuse croupe. Puis la plume effleure aussi délicatement ton entrejambe mais ne s'y attarde pas. Le fait que tu te laisses faire me rassure, l'audace a donc été payante. Bravo la plume, je suis fier de toi ! Trêve de plaisanteries, une fois arrivée sur tes fesses, la plume tergiverse ; le mieux à faire semble être de passer de l'une à l'autre de manière très douce. L'effet est immédiat ; j'entends un léger soupir sortir de tes lèvres. Je crois même apercevoir que tu fermes un peu les yeux. Hummm, ça a l'air de fonctionner et ne pas te déplaire.
  Alors la suite ; la plume redescend un peu vers tes cuisses puis reprend le chemin de ces délicieuses courbes à parcourir en glissant par dessus ta jupe. Elle en arrive au creux de ton dos, si délicatement cambré. Ton haut – bien que moulant – empêche tout contact avec ta peau. J'envoie un signal en faisant parcourir la plume du bas vers le haut par-dessus ce tissu là aussi agréable à l'oeil et au toucher mais pas autant que ta peau (oui je l'ai déjà dit, mais je ne m'en lasse pas). La plume fait des va-et-vien lents mais suffisamment marquants pour faire de l'effet même à travers ton haut. Elle atteint ta nuque, que tu rends plus accessible en baissant la tête. Ce qui a pour conséquence de faciliter le voyage de ce si petit, si léger mais si intéressant et sensuel ustensile. Elle caresse agréablement cette partie de ton corps, ainsi que tes oreilles, ta tête, ton cuir chevelu. Ça y est, tu as compris le message ; ta main remonte ton haut, comme une invitation/autorisation à la plume d'effleurer directement ta peau frémissante. Ce que la plume ne peut évidemment pas refuser...Alors elle parcourt ce si joli dos, qui en a la chair de poule. Ta tête est désormais plaquée sur le lit, tes yeux sont fermés. Je sens ton souffle et tes gémissements prendre de l'intensité. Le dos, cette zone si sensible, érogène, est devenu le terrain de découverte et de plaisir de cette petite plume en même temps que le mien. La plume redescend vers le bas de ton dos, qu'elle caresse en mouvements circulaires. L'effet est que tu te cambres encore plus, mettant en valeur le galbe de tes fesses. La plume se dirige donc tout droit vers elles, en repassant sous la jupe, puis en redescendant le long de tes cuisses. Elle en revient au creux de ton genou – là aussi effet immédiat avec des frissons qui te parcourent, un mouvement de cambrement de ton bassin et un gémissement plus intense s'échappant de ta bouche. Mon plaisir est tout aussi intense et décuplé que le tien. La plume retourne sur le mollet, remonte jusqu'à la cheville et achève ce long mais délicieux périple là où il a commencé ; le dessous de tes pieds. Quel pied !


  Et la plume passe le relais à ma langue, qui parcourt le même trajet, tout aussi sensuellement et délicatement, ne manquant pas d'humidifier chaque partie de ton corps. L'ordre des gestes est quasi identique, à la différence près que je ne me fais pas prier pour m'attarder davantage sur chaque zone et me délecter de ton goût. Ma langue traîne d'abord sur tes pieds, puis tes chevilles, suivies de tes mollets et l'intérieur de ton genou auquel je porte une attention particulière avec des petits coups lents puis rapides. Ceci a le don de te faire gémir de plus belle. Tu te retiens mais je sens que tu n'es pas loin de lâcher un cri. Je remontre ensuite le long de tes cuisses, je sens que tu frissonnes et te contractes.
  J'arrive jusqu'à ton jardin secret. Là aussi j'y prête une attention délicate, en passant ma langue sur la culotte dans un premier temps, puis glissant délicatement dessous. Je sens que tu te contractes et te retiens pour ne pas gémir, comme si tu ne voulais pas qu'on t'entende. Ton plaisir est malgré tout là et cela me motive à continuer à te titiller avec ma langue aventureuse. Elle ne s'arrête pas en si bon chemin puisqu'après s'être attardée un bon moment sur ton entrejambe, elle remonte doucement mais sûrement vers ta croupe, qui se cambre encore plus au contact de mon humide organe buccal. Lors d'un bref instant, mes mains servent à maintenir tes fesses si douces et en profitent pour te caresser du bout des doigts au point de limite te chatouiller. Ceci provoque un mouvement vers le haut de ton bassin et fait que tes fesses entrent en contact avec ma bouche. Je ne me fais pas prier pour poser goûlument mes lèvres sur cette peau si tentante et la recouvrir de baisers.
  Puis ma langue reprend son chemin, zigzaguant le long de ton dos, jusqu'à atteindre ta nuque. Là encore, tu baisses la tête et redresses tes cheveux afin de lui dégager la voie. Elle peut ainsi errer comme bon lui semble derrière tes oreilles, puis ton cou et le long de tes épaules. La dégustation est succulente et te sentir frémir ne fait que décupler le plaisir. Au moment ou ma langue parcourt le chemin dans le sens inverse, une fois arrivée au creux de tes reins, tu te retournes et me fais enfin face. Tu poses tes deux mains sur ma tête et m'orientes délibérément sous ta jupe. Apparemment c'est une zone dont tu apprécies l'exploration par ma langue. Je me fais donc un plaisir d'y retourner et te procurer les sensations que tu attends ...


          Quant à la plume, elle retrouve sa fonction première à l'ancienne, à savoir parcourir cette fois la page blanche afin d'y décrire son histoire...